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jeudi

La prison royale.


La prison royale de Tinchebray.

Le crime du Pin.


Pin-la-Garenne, pour quelques arpents de terre...

Un bigame à Céton


L'église de Céton où le bigame se maria une seconde fois, crime de lèse-moralité...

L'affaire Chauveau à Nocé.


Le lieu du crime.

L'affaire H. aux Nouettes.




Qu'un filet d'eau tarisse et le Malin n'est pas loin...

L'affaire Leroy à Couterne




La ferme Leroy à Couterne, aux mains de la désencraudeuse de Savigny-le-Vieux.

Affaire La Cerda à Laigle


A l'auberge de la truie-qui-file, la vie file aussi...

L'affaire Guillon à Saint-Sulpice-sur-Risle.


Quand une affaire de coeur engendre un drame de la terre...

Le crime de la Morinière


Un ténor du barreau, Maurice Garçon, sauvera l'inculpé.

mercredi

Bagnards et condamnés à mort de l'Orne.

Bagnards et galériens de l’Orne !


« L'Orne apporte dans ses flancs de quoi nous remplacer » écrivait en 1895 le bagnard Miel dans sa Chanson de l'Orapu. N'allez pas croire que le département de l'Orne pouvait à lui seul pourvoir en bagnards la Guyane ! « L'Orne », sous la plume de ce réprouvé, c'est le nom d'une vieille frégate-ponton transportant ses compagnons d'infortune du bagne de Saint-Martin-de-Ré en Guyane française, celui qui y amena les Communards peu auparavant vers la Nouvelle-Calédonie.
Pour autant, beaucoup de condamnés ornais ont quitté la glaise du département pour les ponts des galères royales jusqu'en 1748, le fer des bagnes maritimes métropolitains à compter de cette date, puis l'enfer des coloniaux prenant le relais des trop proches métropolitains dès 1851, le dernier bagne métropolitain, celui de Toulon, fermant en 1873. Outre quelque 180 communes ornaises sur les 505 actuelles à avoir compté un bagnard ou un galérien, on ne dénombre plus les patronymes ornais entachés par l'ombre d'un de ces réprouvés, même parmi ceux qui font le renom du département. Saviez-vous que derrière le nom de l'industriel aiglon Bohin se cache un Gilles Bohain, un bagnard de Saint-Sulpice-sur-Risle même, condamné en 1760 ? L'humoriste François Morel serait-il étonné de savoir qu'un Jacques Morel de L'Aigle sera condamné au bagne en 1854 ? Qui sait, peut-être que votre nom de famille ou celui de votre commune se trouve dans cette liste noire, flétrie au fer rouge par une empreinte, délébile avec le temps ?... Peut-être que l'un de vos ancêtres est « allé à Tataouine », la chaîne des générations s'agrégeant à celle des forçats ? C'est la raison pour laquelle j'ai jugé judicieux d'établir cette liste qui sera précieuse pour chacun, généalogistes, chercheurs en histoire ou tout simplement amoureux de son terroir. Puisse cette liste émoustiller quelques esprits curieux et engendrer d'autres récits criminels...

Liste de quelque 400 bagnards de l'Orne de 1742 à 1879.

En préambule, précisons que dans cette liste établie par commune dans l'ordre alphabétique, le nom du condamné est suivi de son prénom, lui-même précédant l'année de sa condamnation. Pour chaque commune d'où la personne est originaire, nous avons choisi l'ordre chronologique des condamnations, permettant accessoirement d'en déduire des affaires communes à plusieurs patronymes. Naturellement, cette liste n'est pas exhaustive, ne serait-ce parce que l'utilisation de condamnés comme galériens remonte à Jacques Coeur au XV ème siècle, se poursuivant sous un Colbert ordonnant l'application de la peine des galères aux condamnés de droit commun en période de paix et ne s'arrêtant qu'en 1748 avec le remplacement de la peine de galère par celle des travaux de fatigue dans les arsenaux qui coïncide avec la création des premiers bagnes métropolitains à Toulon et à Brest cette année-là. Ne serait-ce aussi que parce que, hormis le bagne indochinois de Poulo Condor, les bagnes coloniaux et militaires ne seront officiellement abolis qu'en 1938 par le décret-loi du gouvernement Daladier et cette abolition effective que dans l'immédiat après-guerre.

La liste est dans l'ouvrage Les nouvelles affaires criminelles de l'Orne.


* Peines capitales dans l’Orne.

Liste des condamnés à la peine capitale dans l'Orne depuis 1817 :

- Julien François PERRICO et Raymond DURAND, exécuté le 22 mai 1817.
-Jean Toussaint FRILOUX, le 11 mars 1820 à Mortagne,
-Louis Victor PAILLE, crime passionnel, condamnation à mort, commué le 22 janvier 1822.
- AVIGNON et RADIGUET, assassinats, le 20 septembre 1824 à Alençon.
-Simon Jean Henri LETELLIER, assassinat, condamné le 7 juillet 1826, le 28 août 1826.
-Pierre Jean Louis HUBERT, assassinat et vol, condamné le 28 octobre 1826, 28 décembre 1826.
-François Joseph DESCHAMPS, assassinat, condamné le 26 octobre 1826, le 19 décembre 1827.
-Rose Jeanne LEPAGE, veuve TURBOUST et Pierre François PARIS, parricide, condamnés le 12 avril 1828, le 9 juin 1828.
- Hubert François LOUCHIN, condamné le 14 février 1829 par la cour d 'assises de Côte-d'Or, le 21 avril 1829 à Alençon.
-Jeanne Julienne Eléonore SEGOT, veuve LEFORESTIER, condamnée le 5 avril 1829, le 15 juin 1829.
-Louis René VINET, assassinat et vol, condamné le 2 août 1829, le 22 septembre 1829.
-Jacques Thomas HENRY, crime passionnel, condamné le 31 juillet 1829, le 29 septembre 1829.
- BULET, condamné, exécuté en 1829 à Alençon.
- Louis LECOINTRE, assassinat et vol, condamné le 16 janvier 1841, le 8 mars 1830.
- Cennery PAYSANT, assassinat et vol, condamné le 20 mars 1830, le 14 juin 1830.
 Nicolas François CHICHIN, incendiaire, condamné le 26 mars 1830, le 14 juin 1830.
 François TROTTET, assassinat, condamné le 10 mai 1832, le 23 juillet 1832.
 Jean GUITTARD, assassinat et vol, condamné le 21 avril 1834, le 31 mai 1834.
 Jacques DROUERE, assassinat, condamné le premier novembre 1834, le 20 janvier 1835.
 François LECOMTE, crime passionnel, condamné le 30 octobre 1841, le 6 janvier 1842.
 Pierre Isidore LAINE, parricide, condamné le 15 janvier 1845, le 08 mars 1845.
 Marie Louise COTINET , épouse GUILLIN et François GUILLIN, le 4 juin 1847.
 Jean Michel Henri ROYNEL, serrurier, assassinat sur son parent Daligaut, condamné le 7 juillet 1849, le 10 septembre 1849.
 Héloïse Adèle BELLEAU, épouse BERRIER, parricide, le 19 juin 1852 à Alençon.
 Martin Marie CAIGNARD, assassinat et vol, condamné le 24 avril 1863, le 6 juin 1863.
-Alexandre Charles CRESTOT, assassinat et vol du clerc d’huissier Fresnel à Paris, condamnation à la peine capitale le 27 octobre 1867, commuée.
-Jacques Joseph MERCIER et Marie-Appoline Albertine LECESNE, veuve LAMBERT, crime passionnel du fermier Alexandre Lambert à Bosc-Renoult en 1876 , condamnations à mort le 20 janvier 1877, demandes de grâce, peines commuées ensuite.
-Aimé Ernest MAUTIN, assassinat et viol, condamné le 26 octobre 1878, grâce refusée le 28 octobre, exécuté à Alençon le 18 décembre suivant.
-Clément FOURMEAUX, assassinat et vol, condamnation à la peine capitale le 14 janvier 1882, commuée.
-Affaire Henry Félix Adolphe JEANNE, assassinat et vol, condamné à mort le 2 mai 1888. Demande de grâce.
- BOSVY, double meurtre, condamné à mort le 6 juillet 1905.
- BELOT, condamné à mort le 7 avril 1909.
- Henri CISBOIS, condamné à mort le 8 avril 1909.
- Henri COLSON et Alphonse STEPHAN, condamnés à mort le 9 avril 1909.
- Jean BADIER, condamné à mort le 16 février 1924, peine commuée en travaux forcés à perpétuité.
-Anissé LEBOE, condamné à mort le 13 mai 1924, peine commuée en travaux forcés à perpétuité le 31 juillet 1924.
-Albert LECLERC, condamné à mort pour la tentative de meurtre d'un gendarme à Gacé, gracié par le président Doumergue le 16 août 1924.
-Albert AUPEE, assassinat et vol, condamné à la peine capitale le 7 mai 1942, exécuté le 16 septembre suivant,
-Léon V., assassinat et vol, condamné à la peine capitale en appel le 7 août 1947, évadé et repris le 17 octobre suivant.
-André M. et Roger L., assassinats, condamnés à la peine capitale en mai 1947, évadés, incarcérés, graciés vers 1950.
-Henri Marius P., assassinat et vol, évadé, repris et exécuté le 5 juillet 1947.
-Fernand B., parricide, condamné à mort le 29 février 1949, commué en peine à temps.
-Henri B. et Hélène M., crime passionnel, condamnés à mort le 18 mai 1949.
-Charles B., condamné à la peine capitale le 20 février 1950.

Avec de dernier, s’achève la liste des condamnés à mort dans le département. Après 1950, les assises de l’Orne n’en ont pas prononcé d’autres.

Par principe éditorial et par égard aux proches des affaires pour lesquels les stigmates de ces drames ne sont jamais cautérisés, nous évoquons criminels et victimes par une seule lettre à compter de 1945, sauf cas d'affaires exceptionnelles passées dans la mémoire collective départementale et surtout nationale. Naturellement, ce principe ne participe aucunement d'une quelconque réhabilitation de personnes coupables de faits jugés par les tribunaux. Dans cette logique, jamais aucune photo de criminels n'agrémente les chapitres, mais parfois celles de leurs victimes, ainsi pour l'affaire de Mauves-sur-Huisne ou celle de Tanques par exemple.

Table des matières

Table des matières

Préface.
Avant-propos.
L’Orne judiciaire.
L'Orne carcérale.

* Telles les serres d’un aigle.
Affaire de La Cerda, Laigle, 1354.
Non jugée.

* Une royale félonie.
Affaire Montgomery, Domfront,
Cour du parlement de Paris, 26 juin 1574.

* Un soudrillard en Jargolle.
Affaire Paul-Alexis Blessebois, Alençon,
Cour d’Alençon, 15 novembre 1670.

* Renée ou les malheurs de la vertueuse.
Affaire Jeanne Testard, Echauffour,
Lettre de cachet de Louis XV, Fontainebleau, 29 octobre 1763.

* Le doigt de Dieu.
Affaire Charles Valframbert, Alençon,
Tribunal criminel de l’Orne, 6 septembre 1792.

* Marie et Charlotte, un ange démoniaque.
Affaire Marie-Anne-Charlotte Corday d’Armont, Paris,
Tribunal révolutionnaire de Paris, 17 juillet 1793.

* A l’encre bleu blanc rouge sang.
Affaire Jacques-René Hébert, Paris
Tribunal révolutionnaire de Paris, 21 mars 1794.

* Bigame et double-jeu.
Affaire Louis Lelay, Ceton,
Tribunal de Mortagne, mars-avril 1799.

* La messe est dite.
Affaire X., Saint-Christophe-de-Chaulieu, octobre 1829,
Non résolue.

* Le drame aux camélias.
Affaire Marin Plessis, Nonant-le-Pin, 13 janvier 1833,
Non jugée.
Aux âmes bien nées...

* Affaire P., L’Aigle,
Cour d’assises de l’Orne, 20 avril 1859.

* La croisée des destins.
Affaire Jacques Baptiste Chauvière, 21 décembre 1861, Croisilles.
Non résolue.

* Un Nicolas Flamel du terroir.
Affaire Louis-Joseph Midy et Jean-Julien Jouin, Landisacq,
Cour d'assises de l' Orne, 7 janvier 1862.

* Comme une poupée russe
Affaire François Bassière, Saint-Evroult-de-Montfort,
Cour d'assises de l'Orne, 17 juillet 1862 et 25 mars 1863.

* Adieu veaux, vaches, cochons...
Affaire Guillon, Saint-Sulpice-sur-Risle, 13 juin 1908,
Cour d’assises de l’Orne, le 17 février 1909.

* Volets clos et maison close
Affaire Alphonse Belot, Nocé,
Cour d’assises de l’Orne, 9 avril 1909.

* Salle des anges perdus
Affaire Germaine Amiot et Paule B., Alençon,
Cour d’assises de l’Orne, 14 novembre 1921.

* Bras dessus, bras dessous.
Affaire André Rioult, Vimoutiers,
Cour d'assises de l'Orne, 4 août 1924.

* Une Aiglonne, sa proie et l'ombre.
Affaire Violette Nozière, L'Aigle,
Cour d’assises de la Seine, 10 octobre 1934.

* Sulfureuse Barbotière...
L’affaire D., Saint-Brice-sous-Rânes, 17 août 1944,
Non jugée.

* Le carlingue
Affaire Roger G., Joué-du-Plain,
Cour de justice de l'Orne, 13 avril 1946

* Le mataf
Affaire Gilbert G., La Lacelle,
Cour d’assises de l’Orne, le 24 mai 1947 et Tribunal permanent des forces armées de Rennes, 27 septembre 1955.

* Hamlet dans un nid de vipères
Affaire Berthe M. et Paul N., Mauves-sur-Huisne,
Cours d’assises de l’Orne, 20 février 1948.

* Un cours d’eau si capricieux
Affaire Edouard H., Saint-Maurice-du-Désert, 14 mars 1948,
Non jugée.

* Le bec de Judas
Affaire Oscar G., Céton,
Cour d’assises de l’Orne, 25 mai 1948.

* Les couteaux
Affaire Emile B., Pin-la-Garenne,
Cour d'assises de l'Orne, 13 novembre 1948.

* Noces de cristal.
Affaire Eugène L., La Lande-sur-Eure,
Cour d’assises de l’Orne, 23 février1949.

* Valet de coeur et dame de pique.
Affaire Henri B. et Hélène M., Crouttes,
Cour d’assises de l’Orne, 18 mai 1949.

* Le crime de l'immortel.
Affaire Henri J., Couterne,
Cour d’assises de l’Orne, 16 février 1950.

* Monsieur le dernier assassin.
Affaire Charles B., Brionne (Eure)
Cour d'assises de l'Orne, Alençon, 9 février 1950.

* Les confettis.
Affaire Roger P., Tanques,
Cour d’assises de l’Orne, 12 avril 1957.

* La double mort du camarade Alfred.
Affaire Alfred L., Alençon,
Cour d'assises de l'Orne, Alençon, 11 juillet 1962.

* Bijoux de famille et faux-poids.
Affaire Jean L., La Ferté-Fresnel,
Cour d’assises de l’Orne, 17 novembre 1976.

* Face à l’archange de la mort.
Affaire Daniel et Michel H., Hesloup,
Cour d’assises de l’Orne, 12 mai 1977.

* Sainte désencraudeuse, priez pour nous.
Affaire Léontine, Pierre et Henri E., Andre M. , Jean-Paul M. et Geneviève L., Couterne,
Tribunal de grande instance d’Argentan, 22 juillet 1977,
Cour d’appel de Caen, 16 décembre 1977.

* Discrètement, un granité après les tripes.
Affaire du gang des postiches, Le-Champ-de-la-Pierre, Rânes,
Cour d’assises de Paris, 19 mars 1996.

* Aujourd’hui on braque gratis.
Affaire Jean-Charles Willoquet, 9 décembre 1990, Alençon.
Non jugée